Le saviez-vous ? La gestion des parcours se fait dans un souci permanent du respect de l’environnement en appliquant trois grands principes :
- Économie d’eau. L’arrosage n’utilise pas d’eau potable mais provient de deux forages ; la quantité d’eau utilisée est adaptée en fonction des besoins de la plante et donc en fonction des zones du terrain soumises à des expositions (au soleil et au vent notamment) différentes. Cette gestion mesurée et différenciée de l’arrosage suppose une observation quotidienne du terrain (avec l’emploi d’outils tels que l’humidimètre – photo) et un travail mécanique conséquent (aération des sols, sablage des greens et des avant-greens, défeutrage des greens notamment).
- Utilisation limitée des produits phytosanitaires. A cette fin, plusieurs mesures ont été mises en place ces dernières années : des produits naturels (algues et macérations de plantes telles que les fougères, prêles ou orties) aux effets insecticides sont aujourd’hui utilisés pour renforcer la plante et combattre les maladies (via un pulvérisateur – photo) ; des campagnes d’abattage et d’élagage des arbres sont également menées chaque hiver, en lien avec l’ONF, pour limiter la propagation des maladies (champignons notamment) en améliorant l’ensoleillement et la circulation d’air ; enfin, les traitements sont adaptés aux besoins du terrain et varient en fonction des zones à traiter.
- Préservation de la flore et de la faune. Des zones naturelles sont conservées aux abords des parcours pour permettre à la faune et à la flore de s’épanouir ; si les lisières sont régulièrement nettoyées, l’entretien des sous-bois qui ne sont pas en jeu est limité au strict nécessaire, créant ainsi un véritable biotope. Ce qui implique aussi de réguler notre cohabitation parfois difficile avec nos voisins les sangliers, notamment au moyen d’un leurre acoustique (appelé aussi « effaroucheur » – photo) placé aux départs Dames du 18.
Stéphane Marletti
et la commission du terrain