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Rencontre inspirante avec Maïti Pecqueraux et ses magnifiques jardins et plate-bandes

 

Savez-vous que l’installation des narcisses du bois de l’entrée du club ont nécessité 2 années de travail pour enlever les ronces et vieilles fougères ? Avez-vous repéré les plans de tomates et les aromates du potager du golf ? (Servez-vous !)

Myosotis, Hydrangea, Paniculata, Pittosporum … depuis 15 ans, Maïti (je devrais dire Brigitte Pecqueraux), s’occupe bénévolement des jardins et plates-bandes qui entourent notre Club-house et ses terrasses. Maïti a fait des études de botanique au Jardin des plantes, est membre d’associations de passionnés de plantes et a un joli petit jardin en Bretagne, véritable terrain d’expérimentation.

« Avant d’accepter cette mission je suis me renseignée auprès des jardiniers de St Nom La Bretèche, de St Cloud et du Polo (qui a une magnifique couronne de rosiers du Château de Rothschild). Mais surtout, ça m’amuse. Je pique des idées dans les jardins, je m’inspire en me promenant dans Paris…

Concrètement, à Saint-Germain, pour les jardins d’été, je lance l’achat des plantes dès janvier dans les serres de Noisy, je fais des croquis ; dès que tout est livré et que nous avons passé les Saints de glace, nous plantons l’ensemble avec l’aide de deux jardiniers. Le résultat est souvent beau car la terre est incroyablement bonne dans notre club et les jardiniers arrosent beaucoup. »

 

Un rêve pour saint-Germain ? « Je rêve d’avoir un bananier et d’installer une serre… »

 

GOLF ECO L’EAU

 

Le saviez-vous ? La gestion des parcours se fait dans un souci permanent du respect de l’environnement en appliquant trois grands principes :

  • Économie d’eau. L’arrosage n’utilise pas d’eau potable mais provient de deux forages ; la quantité d’eau utilisée est adaptée en fonction des besoins de la plante et donc en fonction des zones du terrain soumises à des expositions (au soleil et au vent notamment) différentes. Cette gestion mesurée et différenciée de l’arrosage suppose une observation quotidienne du terrain (avec l’emploi d’outils tels que l’humidimètre – photo) et un travail mécanique conséquent (aération des sols, sablage des greens et des avant-greens, défeutrage des greens notamment).         

 

 

  • Utilisation limitée des produits phytosanitaires. A cette fin, plusieurs mesures ont été mises en place ces dernières années : des produits naturels (algues et macérations de plantes telles que les fougères, prêles ou orties) aux effets insecticides sont aujourd’hui utilisés pour renforcer la plante et combattre les maladies (via un pulvérisateur – photo) ; des campagnes d’abattage et d’élagage des arbres sont également menées chaque hiver, en lien avec l’ONF, pour limiter la propagation des maladies (champignons notamment) en améliorant l’ensoleillement et la circulation d’air ; enfin, les traitements sont adaptés aux besoins du terrain et varient en fonction des zones à traiter.     

 

  • Préservation de la flore et de la faune. Des zones naturelles sont conservées aux abords des parcours pour permettre à la faune et à la flore de s’épanouir ; si les lisières sont régulièrement nettoyées, l’entretien des sous-bois qui ne sont pas en jeu est limité au strict nécessaire, créant ainsi un véritable biotope. Ce qui implique aussi de réguler notre cohabitation parfois difficile avec nos voisins les sangliers, notamment au moyen d’un leurre acoustique (appelé aussi « effaroucheur » – photo) placé aux départs Dames du 18.  

 

Stéphane Marletti

et la commission du terrain

LE MENTAL – Matthieu Billaud

 

« L’avenir appartient à ceux qui s’y préparent ! »   Ralph Waldo Emerson ( philosophe, essayiste américain du 20ème siècle)

4h30 c’est la durée max  d’une partie de golf.

30 à 45 min c’est le temps de concentration effectif durant une partie

60 000 C’est le nombre de pensées que notre cerveau traite chaque jour.

=> Il est donc important de penser à des idées bien précises et qui fonctionnent pour votre jeu !

Pour cela, je vous propose d’identifier des phases claires et définies afin de catégoriser vos pensées. On peut imaginer qu’elles représentent des pièces de votre maison : cuisine, salon, chambre etc… Vous ne prenez pas votre douche dans votre cuisine, comme vous ne dînez pas dans votre salle de bains ! 

 

3 phases sont à identifier :

  • La pièce à penser – Espace de réflexion : Ce sont principalement les facteurs extérieurs (lie, vent, distance, clef de swing), mais vous devez aussi déterminer avec quel type de coup vous êtes le plus confiant ! SOYEZ EFFICACES et DECISIFS

 

  • La pièce à jouer – Espace de jeu : Il ne s’agit plus d’intellectualiser le swing. Ressentez ou Ecoutez ou Imaginez. Le swing de golf dure moins d’une seconde ! Vous ne pourrez pas faire 2 choses en même temps.

 

  • La pièce à mémoriser – Espace d’après coup : Le résultat est là ! Il est soit + ou -. C’est l’espace le plus important car il influence le cours du jeu qui va suivre. Le golf est un jeu de frustration, il est donc important de s’y préparer. 

 

Vous devez vous concentrer sur le processus de JEU et non sur le RESULTAT. Si vous portez votre attention sur la procédure alors le résultat viendra de lui même. En d’autres termes : « DITES-LE, DECIDEZ-LE, FAITES LE ! »

 

Souvenez-vous que : « Le coup le plus important c’est le prochain ! » (Jack Nicklaus)

Matthieu Billaud
Coach de Golf
Membre PGA France

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Portrait de salarié : Hervé Brilland, mécanicien en charge des machines du Golf de Saint Germain

 

Saviez-vous que le green se brosse ? Et qu’il est épongé en cas de forte pluie ? C’est ce type d’information que l’on découvre lorsque l’on écoute Hervé Brilland, mécanicien en charge des machines du Golf de Saint Germain et salarié depuis 1992.

 

 

Pas moins d’une quarantaine d’engins sont entretenus par Hervé : tracteur agricole ramasseur-broyeur de feuilles, débroussailleuse-spéciale-buttes, tondeuses de finition, engin pour relever le gazon, tractopelle pour les remorques de sables, rouleaux-éponges … ou encore le « crabe », cette machine dont le rôle est de « rouler le green pour améliorer la roule de la balle ».

« Mon rôle est de tout anticiper au niveau des machines, pour que l’équipe des jardiniers soit tranquille. Je ne suis pas tout seul, Julien Derevianki un des jardiniers m’aide beaucoup l’hiver.

Il y a une part importante de mon travail autour de l’affutage des lames. Les greens sont tondus 7 jours sur 7, alors toutes les semaines je vérifie la finesse de la coupe en affutant les lames et tous les jours je règle la hauteur de tonte : de 2,8 mm en saison, à 3,5 mm l’hiver. Régulièrement je vais voir directement le gazon des greens sur le terrain, pour vérifier le comportement des machines.

Vidanges, graissage, révision des moteurs, … l’hiver je démonte tout. Peu de golfs ont un atelier comme celui-ci ; d’ailleurs, après 6-8 années d’utilisation, le marché d’occasion accueille bien volontiers nos machines car ils savent qu’à Saint Germain c’est sérieux. »

Ce que j’aime dans mon métier ? C’est la polyvalence, les connaissances que j’acquiers en mécanique, hydrauliques, électronique, hélicoïdal… j’aime aussi améliorer les outils pour faciliter le travail des jardiniers. Je suis autonome et puis je travaille à l’ancienne : ça m’intéresse et j’y mets du cœur. On compte sur moi, si la machine ne fonctionne pas ils ne pourront pas travailler sur le terrain ! »

 

Les travaux et animations d’hiver !

 

L’hiver est joyeux à Saint-Germain, rythmé par toute la commission du club-house.

Plusieurs temps forts festifs ont tout d’abord marqué la saison hivernale comme la coupe d’hiver réputée pour ses collations  copieuses avant, pendant, et après le parcours dans une ambiance chaleureuse ! 

 

L’hiver est également le moment des travaux, avec le changement de nombreux fauteuils de la terrasse, …

 

…la réfection du petit cercle des jeunes …

 

.. et les douches des femmes.

 

… Tout est prêt pour bien démarrer la saison !

Catherine de Kerhor

et la commission du club-house