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Hier encore, j’avais un golf, je caressais le temps
J’ai joué au golf
Comme on joue de plaisir et je vivais au club
Sans compter sur mes heures qui fuyaient dans le temps
J’ai fait tant d’approches qui sont restées en l’air
J’ai fondé tant d’espoirs sur mes drives qui se sont envolés
Que je reste perdu, ne sachant où les chercher
Les yeux droits vers le ciel, mais le cœur étant dans le rough
🎹🎻
Hier encore je chantonnais Aznavour en me rendant au départ du 1,
quelques bons mots échangés avec Bouba,
les blagues habituelles lancées amicalement à mes partenaires
et comme toujours je jouais naturellement trop à gauche, évitant en pleine conscience d’arroser le jardin de la garderie, pardon du mini-club, de peur de toucher l’une de nos chères têtes blondes ou au mieux de leur offrir la balle neuve avec laquelle j’espérais ambitieusement faire 18 trous!
Je tente de faire passer un mooligan à mes partenaires qui me charient à leur tour …
Les 17 trous ressemblaient aux 11.881 précédents :
L’appréhension du départ du 3, qui fait le bonheur des ramasseurs de balles
Au 5 mon cœur balance, le hors limite ou la cuvette ? … ma préférence va au green
Le green du 7 se dresse majestueux, l’attraper est un succès, faire le par un exploit
Attaquer le green du 9 par le putting green (spécialité Suédoise) anime les réseaux sociaux
le birdie du 11 si facile, si difficile,
L’approche du 16 dans le bunker me faisant avouer que ma place est sur une plage plutôt que sur un parcours de golf
et malgré le coup de fatigue du 18, je passe les bunkers et là se dresse majestueusement le clubhouse pour m’attirer jusqu’au green.
C’était une de ces belles journées de Golf à Saint-Germain avec son terrain parfait, ses petits coups de vent, la visite d’un chevreuil et le rapide tour aux toilettes de Patricia.
L’arrivée au Club-House, bien méritée, le chose, l’assiette toastée, un assoupissement passager dans le canapé suivi de quelques minutes devant un Open PGA,
Une garden party, une coupe d’hiver, un apéro sur la voie ferrée, une remise des prix dotée généreusement, bref un moment de partage comme on les aime.
Comme j’aurai aimé que ce fut hier.
La commission du Club House vous garantit que ce sera demain avec vous et grâce à vous.
Qui n’a jamais dit durant une mauvaise partie « j’arrête le golf », « je revends mes clubs »…. : gardez vos clubs, n’arrêtez pas le golf : ce serait dommage de le regretter si un jour vous deviez être confinés !
Golfiquement votre,
Melisande, Anne-France, Sébastien, Julien et Alexis